Léopold Louis-Philippe Marie Victor de Saxe-Cobourg-Gotha
De 1854 à 1865, le Duc de Brabant, futur Léopold II, parcourt le monde en tous sens à la recherche de débouchés économiques à la Belgique et particulièrement de matières premières.
En 1860, en voyage en Grèce, il envoie au Ministre belge des Finances, Walthère Frère-Orban, une plaque de marbre de l’Acropole sur laquelle il a fait graver ces mots : « Il faut à la Belgique une colonie« .
Il se forge dès lors une pensée coloniale qui le guidera toute sa vie. Il envisagera successivement de coloniser des îles du Pacifique, le nord de Bornéo, d’acheter les Philippines aux espagnols (qui refuseront) etc …
Se posant d’abord en businessman, Léopold parera sa pensée coloniale, suivant les sentiments de l’époque, de propagande visant à attirer la sympathie du monde civilisé. Léopold se pose alors en philanthrope désintéressé en quête de la colonie idéale à laquelle apporter les bienfaits de la civilisation chrétienne en supprimant la traite et l’anthropophagie, sans oublier de promettre de l’ouvrir au « commerce de toutes les nations » selon une de ses formules préférées.
C’est au vu des exploits de Stanley en Afrique centrale que Léopold, devenu Roi des belges le 10 décembre 1865, va s’intéresser à celle-ci : – Dès 1869, le New-York Herald Tribune envoie Stanley en Afrique équatoriale avec comme double objectif : retrouver l’explorateur David Livingstone disparu depuis 1866 et remonter les sources du Nil. – En 1874, Stanley repart pour le compte du Daily Telegraph et du New York Herald vers l’Ouest et arrive à Boma en août 1877, seul survivant blanc et ayant perdu les 2/3 de ses compagnons africains mais ayant réussi l’exploit de descendre le fleuve Congo.
Au départ, c’est une chanson concoctée par ma petite-fille Jade Haulet et son compagnon Mathieu Simons à l’occasion de mon anniversaire ! Elle m’a été droit au coeur et j’ai pensé immédiatement à l’adapter quelque peu en vue d’une publication sur le site haulet.be consacré à la mémoire de Léon Haulet et de ses aventures africaines.
Que les bien-pensants et wokistes ne s’énervent pas… C’est juste un clin d’oeil à la verve de Léon et une invitation à revoir la page https://haulet.be/pubs-racistes/
Ce mercredi 28 août 2024, nous avons eu le privilège d’assister à une très agréable réception à l’intention des membres et bénévoles du Musafrica afin de voir l’état d’avancement des travaux de rénovation, avant l’ouverture prévue en avril 2025.
Vue d’architecte du projet
Situé dans un magnifique ensemble regroupant la bibliothèque communale, les archives de l’État et le Musée Africain de Namur (MAN), ce dernier reste à l’emplacement du corps de garde de l’ancienne caserne des Lanciers qui date de 1885.
Le corps de garde de la caserne avant travauxLa rénovation en cours. Tour l’étage au dessus du corps de garde constituera la salle principale du Musafrica
C’est suite à une réflexion initiée en 2023 qu’est conçu un programme expographique nouveau comprenant, d’une part, une vaste salle consacrée à une ligne du temps du continent africain et, d’autre part, des unités d’exposition caractérisées par des verbes (créer, fabriquer, faire ensemble, [se] déplacer, échanger, gouverner, respecter, [se] soigner) qui permettront d’explorer plus précisément les collections du musée.
Nous avions raconté, sur ce site, le 23 janvier 2023, dans quelles circonstances nous avions été contactés par Monsieur Bruno Dardenne, archiviste du MuséeAfrica à Namur et comment nous avons pu enrichir nos documents de plusieurs lettres et photos de Léon Haulet tout en promettant d’y revenir bientôt ! Les jours passent et les bonnes intentions trépassent…
Ces documents, comprenant 7 lettres et 4 photographies, sont d’autant plus intéressants qu’ils concernent la première mission de Léon aux colonies durant les années 1927 et 1928 pour laquelle nous n’avons, de manière inexplicable, aucun document dans les archives familiales !
C’est le 9 avril 2020 qu’était lancé le site haulet . be, consacré à la correspondance coloniale du Lieutenant Léon Haulet, fils aîné de Léon-Felix Haulet et Hortense Magis.
C’est l’occasion d’établir un bilan et de consulter quelques statistiques de fréquentation de ce site !
Dans sa lettre du 11 mars 1930, Léon épingle que son frère Maurice « semble bien lancé comme journaliste ». Voir la lettre 35, page 107 du livre « La correspondance africaine de Léon Haulet » ou la lettre 32 sur le site (https://haulet.be/2020/09/02/lettre-32/).
En effet, outre d’autres articles plus généraux, Maurice Haulet a signé une « Chronique Coloniale » dans la revue estudiantine catholique « Le Vaillant » en 1929 et 1930.