
Que les bien-pensants et wokistes ne s’énervent pas…
C’est juste un clin d’oeil à la verve de Léon
et une invitation à revoir la page
https://haulet.be/pubs-racistes/
La correspondance africaine de Léon HAULET
par Charles et Philippe Haulet
Que les bien-pensants et wokistes ne s’énervent pas…
C’est juste un clin d’oeil à la verve de Léon
et une invitation à revoir la page
https://haulet.be/pubs-racistes/
Nous avions raconté, sur ce site, le 23 janvier 2023, dans quelles circonstances nous avions été contactés par Monsieur Bruno Dardenne, archiviste du MuséeAfrica à Namur et comment nous avons pu enrichir nos documents de plusieurs lettres et photos de Léon Haulet tout en promettant d’y revenir bientôt ! Les jours passent et les bonnes intentions trépassent…
Ces documents, comprenant 7 lettres et 4 photographies, sont d’autant plus intéressants qu’ils concernent la première mission de Léon aux colonies durant les années 1927 et 1928 pour laquelle nous n’avons, de manière inexplicable, aucun document dans les archives familiales !
Continuer la lecture de « Le dossier Joseph Dardenne »C’est le 9 avril 2020 qu’était lancé le site haulet . be, consacré à la correspondance coloniale du Lieutenant Léon Haulet, fils aîné de Léon-Felix Haulet et Hortense Magis.
C’est l’occasion d’établir un bilan et de consulter quelques statistiques de fréquentation de ce site !
Dans sa lettre du 11 mars 1930, Léon épingle que son frère Maurice « semble bien lancé comme journaliste ».
Voir la lettre 35, page 107 du livre « La correspondance africaine de Léon Haulet » ou la lettre 32 sur le site (https://haulet.be/2020/09/02/lettre-32/).
En effet, outre d’autres articles plus généraux, Maurice Haulet a signé une « Chronique Coloniale » dans la revue estudiantine catholique « Le Vaillant » en 1929 et 1930.
Continuer la lecture de « MAURICE HAULET, JOURNALISTE »Le long combat de l’Afrique pour son art – Histoire d’une défaite post-coloniale.
Bénédicte Savoy
Editions du Seuil Janvier 2023 – 304 pages – 23€
ISBN 978-2-02-149711-3
Je suis tombé sur ce livre passionant de Bénédicte Savoy paru en allemand en 2021, en anglais en 2022 et enfin en francais en 2023.
Pendant des décennies, les nations africaines ont lutté pour la restitution d’innombrables œuvres d’art volées pendant l’ère coloniale afin d’être exposées dans des musées occidentaux. Bénédicte Savoy met en lumière cette histoire largement méconnue. Elle s’appuie sur de nombreuses sources inédites pour révéler que les racines de cette lutte remontent bien plus loin que ne l’indiquent les débats récents, et que ces efforts ont été menés par une multitude de militants et dirigeants des nations nouvellement indépendantes.
Peu après 1960, lorsque dix-huit anciennes colonies d’Afrique ont accédé à l’indépendance, un mouvement en faveur du rapatriement des œuvres a été lancé par les élites intellectuelles et politiques africaines. L’autrice retrace ces combats et examine aussi comment les musées européens ont tenté de dissimuler des informations sur leurs collections.
En expliquant pourquoi la restitution est essentielle à toute relation future entre les pays africains et l’Occident, ce livre pose les éléments du débat autour de ces questions cruciales pour le présent et l’avenir.
Cette lettre (la 30ème dans le livre) a été découverte parmi les manuscrits originaux transmis par Gaëlle Haulet et était inédite sur le site jusqu’à présent.
Masisi, le 24 novembre 1929
Ma bien chère mother,
Grand merci de ta bonne lettre du 6 octobre, avec tous les détails comme tu m’en donnes ordinairement et que tu persistes, à tort, je t’assure, de qualifier de « bavardage peu intéressant » – bavardage si tu veux, mais qui m’intéresse bien fort et me fait bien grand plaisir.
Je suis content que Tensette et Lilice aient pu faire un bon séjour à Liège. 43 kg ! C’est vraiment peu, ce n’est rien si elle se porte bien et il ne faut pas désespérer qu’elle se fortifie un jour … voir tante Luce !
Pauvre oncle Fernand – sa situation ne s’améliore guère et si Linette (a de nouveau des misères avec sa jambe, ce n’est pas fait pour rendre sa vie plus joyeuse.
J’ignorais le retour de Loulou en Belgique jusque ta lettre de la mer et encore plus son nouveau départ pour Salonique – il ne m’écrit plus du tout.
Je suis à Masisi et j’attends des porteurs et des vivres pour partir dans les environs des lacs Mokoto et de là, vers Rutshuru ; je ne compte pas aller vers Pinga où la forêt est trop dense.
Continuer la lecture de « Lettre 38 »Cette double lettre (la 20ème dans le livre) a été découverte parmi les manuscrits originaux transmis par Gaëlle Haulet et était inédite sur le site jusqu’à présent.
Nyamirundi, le 5 mars 1929
Mon bien cher papa,
Un petit mot en plus de mon journal – où je ne parle que trop longuement de moi-même – pour te souhaiter une très bonne et heureuse fête.
Voilà bien des années déjà que je suis pas à la maison pour fêter la St. Léon ! Ce n’est pas que j’attende ce jour-là pour souhaiter à mon cher papa tout le bonheur possible, mais cela n’empêche que, toutes les années, je regrette de ne pouvoir le faire avec tous, de vive voix, le 11 avril.
Dieu veuille que l’an prochain, ou au moins dans deux ans, je sois de la partie ! pour fêter le jeune grand-père qui aura alors 60 ans… ça va vite ! Moi, j’en aurai bien 30 ; ne trouves-tu pas cela encore plus drôle ?
Cette lettre (la 7ème dans le livre) a été découverte parmi les manuscrits originaux transmis par Gaëlle Haulet et était inédite sur le site jusqu’à présent.
Bumboko, le 1er mai 1928
Mon bien cher papa,
J’ai reçu, il y a quelques jours, la carte collective de bonne fête. Merci à tous de tout cœur.
Tout va bien ici. J’ai fait un séjour d’une huitaine à Kigali. Le vieux boma boche existe toujours et le même commissaire de district, mon ami Coubeau, est toujours là. A part cela, il n’y a que de nouvelles figures, même parmi les noirs. Cependant cela m’a fait plaisir de revoir Kigali ; et nous y avons passé quelques bonnes heures.
Le commandant de la Cie était absent avec presque toute la compagnie, pour étouffer une petite révolte dans le Nord, à la frontière anglaise. Je n’ai donc vu que la façade de mon ancienne maison et très peu de mes anciens soldats qui deviennent d’ailleurs rares.
On construit un nouveau Kigali, sur un plateau à proximité de l’ancien boma, un peu plus élevé et bien plus agréable à habiter que le vieil emplacement ; il n’y a encore que quelques petites maisons et quelques constructions pour le camp militaire.
Continuer la lecture de « Lettre 36 »En 6 mois, entre le 5 avril et le 5 octobre 2020,
35 lettres de Léon Haulet ont été publiées.
Le graphique ci-dessus montre l’évolution du nombre de lecteurs pour chaque page.
On peut clairement voir une belle progression à partir de la lettre 28 et un pic remarquable pour la dernière, la 35ème !