Lettre 2





Dar-es-Salam, le 8 février 1928


                                       Mon cher papa, ma chère mother,

Me voici à Dar-Es-Salaam. C’est un four en cette saison. Nous avons débarqué avant hier, tout s’est bien passé ; nous avons évité le débarquement à Zanzibar qui n’avait rien d’agréable, car nous aurions dû y séjourner jusque vendredi prochain en attendant le petit steamer qui fait le voyage en six heures Zanzibar – Dar-Es-Salaam, et ce, dans un hôtel peu confortable.

Ici, l’hôtel est bien, mais on ne sait où se fourrer pour ne pas mijoter dans son jus … la nuit surtout est insupportable, on ne s’endort qu’au matin.

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Lettre 1




S.S. Général Voyron
En mer

Bien chers papa et mother

Nous voguons … le voyage s’annonce très bien. La mer est fort calme et le bateau aussi, nous approchons de Port Saïd … déjà !

A Paris, comme je l’ai écrit de Marseille, je suis arrivé à 13h, puis suis allé faire visite à Madame Laurenty (belle-mère de sa soeur Hortense). Elle allait très bien et n’avait pas de nouvelles spéciales de Tensette (sa sœur), Nicolas (son beau-frère) et bébé (Alice Laurenty) . J’ai rencontré là-bas le docteur Duyck, il ne compte plus retourner en Afrique et pense à se marier et s’installer en Normandie et, en attendant, concourt pour le prix de l’Académie de Médecine. Nous sommes allés voir Jean qui est installé magnifiquement à présent dans de vastes bureaux et magasins. C’est bien, mais c’est un fameux capital à amortir !

Il ne change pas et a l’air fort usé ; à 40 ans, ce sera un vieillard, s’il tient jusque là.

Le soir, j’ai soupé avec Duyck, un docteur français et sa dame que nous avions connus à bord d’ Azay le Rideau , très gentils tous les deux.

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La descendance de Ferdinand de Lamotte



Swaheli, swahili ou souaheli désignent une langue bantoue de l’Afrique de l’est.
Elle est parlée au Congo, au Rwanda, au Burundi, en Tanzanie, en Ouganda, au Kenya, en Somalie, au Malawi, au pays-Swahilien de la Zambie, à Zanzibar mais aussi en Afrique du Sud.
C’est surtout une langue véhiculaire, elle constitue pour la plupart de ceux qui la parlent une seconde langue.

Le PASSAGE DE LA LIGNE de l’EQUATEUR sur un navire est l’occasion de festivités durant lesquelles le néophyte est baptisé par des lances à eau lors d’une cérémonie s’apparentant au «bizutage» (ou l’inverse…). Déguisements et peintures sont de mise.

Il se fait généralement quand la ligne entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud est franchie, du nord vers le sud.

Fondée en 1864 à Tuilt près de Hasselt, la distillerie CLAES fabrique de la levure de boulangerie et de la margarine, du gin et du vinaigre.

En 1927 un incendie ravage l’usine (notre Léon avait bien deviné le drame).
Elle sera définitivement liquidée en 1930

KIGOMA est est un port Tanzanien sur les rives du LAC TANGANYKA qui a des liaisons vers MPULUNGU en Zambie, BUJUMBURA, BARAKA et UVIRA.

Ce lac est le deuxième lac africain en grandeur après le LAC VICTORIA et le deuxième au monde en profondeur après le LAC BAIKAL.
C’est aussi le plus long (677 kms) lac d’eau douce.
Il couvre une superficie de 32.900 km2 soit +- celle de la Belgique.

Au moyen-âge, ZANGIBAR signifiait en vieux perse «terre des noirs». Au XVIe siècle les portugais adoptent le nom arabe ZANZIBAR. C’est un archipel de l’océan Indien composé de trois îles principales : UNGUJA, PEMBA et MAFIA. Lors du bombardement de Zanzibar en 1896 se déroula entre les anglais et les soldats de l’île d’Unguja la guerre la plus courte de l’histoire puisqu’elle dura 38 minutes ! (https://www.warhistoryonline.com/instant-articles/the-shortest-war-in-history.html)

C’est en 1866 que le Sultan de ZANZIBAR donne à ce port sur l’Océan Indien le nom de DAR ES SALAM ce qui signifie en arabe «Demeure de la paix» دار السلام

Occupée par les Allemands dès 1887, la région passe sous contrôle anglais en 1918 et prend le nom de TANGANYKA jusqu’à l’indépendance en 1961.

La fusion avec ZANZIBAR en 1964 donne naissance à la TANZANIE.